Néant, au grand néant Noir, pourquoi me pourchasse-tu ? J'ai peur, si Peur...

La maison, brûlait; le brasier prenait de plus en plus d'ampleur. Moi, j'étais là, dehors de ma maison natal, les larmes coulaient sur mon visage. Je ne savais pas quoi faire. J'étais seule, il faisait nuit. Ma famille était à l'intérieur. Les flammes me révélaient que personne ne poussait de cri. Étaient-ils morts ? Ou bien, sont)ils sortit par devant. Je n'en avait aucunes idées. Tout mon corps tremblait devant se phénomène indomptable.

Je ne savais pas contrôler mon corps, une force inconnue me disait de rester sur place. Je ne voulait pas voir l'horreur qui se passait. Elle m'obligeait à regarder ce spectacle horrible. Cette nuit, j'avais cinq Lunes, le soir de la pleine lune. Drôle de moment pour naître. Mais c'est le destin, et le destin s'en prend aussi au Bipèdes. Mes Bipèdes étaient dans cette tragique maison. Ils mourraient, ainsi que ma famille, tout le monde mourraient, sous mes yeux bleus. Pourquoi cela devait-il nous arriver à nous ?

Je commençais reprendre possessions de mes moyens, les larmes recommencèrent à couler sur ma moustache. Soudain, j'entendis ces cris que je ne voulait pas entendre. J'eus soudain une vision atroce, je voyais mes parents, bloqué dans une pièce sans issues, les flammes dévorant la pièce de partout. C'était fini pour eux. Mais pas pour moi.

J'ordonnais à mes pattes de courir, courir le plus vite possible pour échapper à ce spectacle. Une voix en moi me disait que tout cela était de ma faute, j'aurais pu les prévenir, mais mon excursion dans les bois m'avait empêchée de monter dans cette maison, pourtant familière. Au loin, on pouvait entendre la sirène des pompiers. C'était trop tard, peut-être que mes bipèdes sont vivants, mais ma famille, non, j'étais liée à eux, et je ne les ressens plus en moi.

Je prenais de la vitesse dans cette forêt peu familière, les arbres défilaient, je regardait le sol, et je ne faisait pas attention où mettre les pattes. Soudain, un choc me pris. Ma tête tournait, et je sombrait à nouveau dans le néant... A mon réveil, j'étais entourée de chats, pourtant familiers, mais non, j'étais une chatte des bois maintenant, et personne dans le clan ne savait que j'étais une domestique, même pas moi...