Cœur SauvageNouveau chat Soyez sympa, je suis nouveau.
| Sujet: cœur sauvage; « la joie partagée grandit. » Mar 27 Avr - 13:54 | |
| Présentation de Cœur Sauvage;
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Nom : Cœur Sauvage Âge & Rang : guerrier de 21 lunes. Sexe : ♂ Clan : celui du Zenith. Citation Préférée : « chaque matin est précédé d'une nuit, et il n'existe aucune nuit qui ne s'achève sur un matin. » |
Comment est-il ? Son Histoire ? Description Physique : Son pelage, donnant l’impression de prendre feu sous la lumière du soleil, est aussi rayonnant que son caractère. Roux aux rainures plus claires touchant à la crème, Cœur Sauvage possède une silhouette fine et plutôt haute sur pattes, ce qui ne l’empêche pas d’héberger une musculature robuste roulant sous sa peau. Ses prunelles, d’un vert clair et vif impressionnant, ressortent tellement bien, sur la couleur de ses poils, qu’elles sont la première chose qu’on remarque, en posant ses yeux sur le jeune guerrier. En effet, on discerne toujours des reflets joyeux au creux de son regard pétillant de malice, tant et si bien que Cœur Sauvage transmet, même sans le vouloir, sa bonne humeur, à tous ceux qui croisent ses beaux yeux. Intenses et captivants, ils sont rarement tristes mais, lorsqu’il le sont, deviennent alors bouleversants de chagrin. En bref, le rouquin est un félin superbement sculpté. Magnifique et toujours majestueux malgré ses enfantillages, il ne vous croira pas si vous le présentez tel que je le fais, modeste qu’il est envers lui-même. Description Morale : Une morale ? Cœur Sauvage n’en a aucune. À part, peut-être, celle d’être loyal à son Clan. En effet, le jeune chat n’est qu’une boule de poils téméraire et folle qui vous en fera voir de toutes les couleurs… Extraverti – quoi que le mot soit faible, – le rouquin est une véritable pile électrique. Toujours de bonne humeur, il se montre taquin, gentil et chaleureux avec tous. Son ouverture, vue par certains comme un défaut, le rend naïf. Optimiste à souhait, Cœur Sauvage ne pense qu’à montrer aux autres toutes les merveilles qu’ils recèlent et ne voit que les bons côtés des choses. Ce n’est pas un défaut bien méchant, me direz-vous, seulement le pauvre matou tombe de haut lorsqu’il comprend et s’aperçoit que le monde n’est pas si rose qu’il veut bien le voir… Avoir la preuve qu’il se trompait, que les choses sont tristes et sombres ou qu’il s’est encore fait rouler dans la poussière sont les deux seules choses capables de transformer ses prunelles vertes et pétillantes de vie en océan de larmes. En réalité, même s’il est enjoué et d’un naturel joyeux que rien ne peut entamer, notre Sauvage est très sensible et possède un Cœur… d’artichaut. Il ne le montrera pas pour ne pas inquiéter votre esprit mais il est facilement touché de l’intérieur, et pas toujours dans le bon sens du terme. Si vous le voyez mélancolique… alarmez-vous. Car, lorsque son cœur est brisé, il devient le plus malheureux de tous les chats… Malgré ce caractère enfantin, Cœur Sauvage sait se taire pour ne pas effrayer ses proies. Il est donc un chasseur hors-pair, agile, souple et rapide, ainsi qu’un très bon guerrier, intelligent malgré son côté fonceur. Peut-être vous agacera t-il au début, mais croyez-moi, bientôt vous ne pourrez plus vous en séparer. Cœur Sauvage est très attachant – mais ça, il ne le sait pas. Histoire :
« Veux-tu bien cesser de t’agiter, un peu ?! » Le jeune chat fit la moue. Comment pouvait-elle lui dire cela ? Il allait enfin devenir apprenti, avoir un mentor et commencer pour de bon sa vie de futur guerrier ! Plus de Boule Sauvage, non, ça, c’était fini. Nuage Sauvage, c’est comme ça qu’il allait s’appeler, à présent. Sautillant dans tous les sens autour de sa mère et de son unique sœur, le rouquin ne cessait de répéter combien il avait hâte. Entre deux plaisanteries, il réalisait avec le plus sincère des sérieux que oui, à présent, il était un membre du Clan à part entière et qu’il y avait sa place. Il s’imaginait déjà apprendre à traquer sa proie dans un silence parfait, à bondir sans bruit et à achever la souris d’un coup de patte agile et rapide. Sa mère, elle, désespérément fatiguée de devoir gérer pareille pile électrique que son chaton en âge de quitter la pouponnière, tentait en vain d’aplatir le poil de son fils de sa langue rappeuse afin de le rendre présentable, poil qui semblait léché des flammes les plus ardentes. « Ca va, maman, ne t’inquiètes pas, je serai le plus beau des Nuages ! » L’interpellée secoua la tête, scrutant son rejeton d’un œil mi-blasé mi-amusé. Elle savait qu’il plaisantait et qu’il n’en pensait pas un mot ; pourtant elle le croyait. À le voir aujourd’hui, elle avait l’impression qu’il avait poussé en l’espace d’une lune tant il était grand et fort pour son jeune âge. Avec un pincement au cœur, elle se remémora cette boule de feu encore aveugle blottie contre elle, qui pétrissait son ventre fragile à la recherche d’une mamelle. Nuage Sauvage avait été si fragile, à cette époque… Mais maintenant, il avait mûri et était fin prêt pour sa formation. La reine le savait ; son fils ferai un guerrier hors pair. C’était dur, mais maintenant, elle devait le laisser partir. --- « Comment ?! - Calme toi, je n’y peux rien… - Que je me calme ?! Tu m’annonces que ma fille ne chassera jamais au côté des autres comme n’importe quel membre du Clan, et tu veux que je me calme ?! Pourquoi ? Pourquoi ne me l’a t-on pas dis plus tôt ?! » Nuage Sauvage attendit patiemment que sa mère réapparaisse, prenant congé du guérisseur. Mais finalement, il aurait préféré ne jamais la revoir à nouveau… Lorsqu’elle surgit de l’antre d’un pas chancelant, le jeune apprenti put lire en ses yeux plus de souffrances que le monde entier pouvait en contenir. Et il comprit… Il comprit. Depuis qu’il avait conscience de la maladie qui condamnait sa sœur, Nuage Sauvage redoublait de présence, passant son temps près d’elle jusqu’à tel point qu’il mettait tout le reste entre parenthèses, ses talents d’apprentissage innés lui permettant cet écart. Sa mère avait décidé de cacher ce fardeau à Petite Fleur, afin qu’elle puisse vivre pleinement sans se douter des crocs se refermant un peu plus sur sa gorge jour après jour, telle une menace mortelle. Nuage Sauvage avait mal au cœur au vu de sa chère sœur si insouciante alors que les regards de tous les autres qui, eux, savaient, s’attardaient tristement sur elle. Mais malgré cette douleur corrosive qui tenaillait ses entrailles, le rouquin s’était promis de faire vivre à sa Petite Fleur les plus belles lunes de sa vie. De son côté, la chatte ne comprenait pas pourquoi son frère se rapprochait tant d’elle, ni pourquoi il avait été nommé apprenti et pas elle. Mais, sage et sereine comme elle l’avait toujours été, elle passait au dessus de cela et, touchée, aimait ça. « Et là… CLAC ! - Nuage Sauvage, elles ne sont pas drôles, tes blagues. - Ah ouais ? On pari ? » Sur ces mots, le jeune apprenti se jeta sur Petite Fleur et l’entraîna rouler à sa suite dans la poussière. Celle-ci se débattit de toutes ses forces sans rien pouvoir contre la force masculine de son frère, son rire cristallin carillonnant avec douceur aux oreilles de celui-ci. C’était si bon de la voir heureuse… Soudain, elle se figea et lui lança d’une voix posée : « Tu feras un grand guerrier. - Tu… tu crois ? - Non. J’en suis sûre. » La jeune chatte, fermant les yeux de plaisir, frotta sa truffe contre le museau de Nuage Sauvage et se releva pour filer en courant, le défiant de la rattraper si il le pouvait. Mais lui ne se sentait pas la force de courir… Comment rester debout, comment faire comme si de rien était ? Comment être cet esprit enjoué et taquin tout en sachant que bientôt, l’être qui nous est le plus cher au monde va disparaître sans laisser de traces… ? Nuage Sauvage secoua la tête et lécha machinalement son dos en se contorsionnant comme les chats savent si bien le faire. Pouvait-il penser pareille monstruosité ? Bien sûr que si, elle laisserait des traces. Des traces brûlantes et douces à la fois. Des traces que même l’érosion n’aurait su effacer, juste là, juste sous son ventricule gauche. Parce qu’elle aurait la première place dans son cœur. À jamais… Et, sur ces pensées, il se jeta à la suite de Petite Fleur. --- Le guérisseur accourut ventre à terre et se glissa dans la tanière. Là, sur une litière de mousse fraîchement renouvelée gisait le corps de Petite Fleur, dont la cage thoracique se soulevait péniblement à un rythme dangereusement lent. Il s’assit près d’elle et l’ausculta comme il pouvait… Mais il avait prévu cet instant. Tous l’avaient prévu. Il ne pouvait plus rien pour elle. Tous l’avaient prévu, pourtant… Aucun ne voulait y croire. Nuage Sauvage se faufila à travers l’assistance improvisée au chevet de sa sœur et fila droit jusqu’à elle. Interrogeant désespérément le guérisseur du regard, il comprit que le moment était venu en voyant le reflet de ses propres yeux dans ceux du doyen. Alors, ses oreilles retombèrent et ses paupières se firent lourdes des larmes qu’il n’avait jamais pleuré. Il se laissa choir au sol et se coucha près de Petite Fleur, souhaitant la faire sourire une dernière fois et jusque dans la mort ; souhaitant garder pour toujours le souvenir de son visage serein, de ses traits impressionnants de pureté. Soudain, la jeune chatte leva la tête vers son frère dans un effort qui semblait lui coûter beaucoup. « Et clac… N’est-ce pas cela, la fin de l’histoire ? - Petite Fleur… - Ne t’inquiètes pas, ça ira. Je savais… J’ai toujours su que ce jour arriverait. - C… Comment ?… - Cette joie était trop puissante, au fond de tes yeux, pour être vraie. » Ainsi, elle avait toujours su. Elle avait lu dans son regard, lu cette tristesse qui le dévorait, mâchant son âme meurtrie sans pitié… Nuage Sauvage n’avait donc aucun secret pour elle. Soudain, son cœur se serra plus encore. Petite Fleur était si faible… Elle qui était si adorable, si attachante, si juste, si pure… La Perfection même. Comment pouvait-on la lui arracher ?! Il leva les yeux de chaton tétanisés par la peur et rencontra ceux de sa mère, miroir ne lui renvoyant que la propre image de son esprit endeuillé avant l’heure. « Nuage Sauvage… - Garde tes forces, tu dois te reposer. - Non, maintenant c’est fini, je le sais. Je dois partir. Je dois te laisser. - Mais j’ai besoin de toi, Petite Fleur… - Promets-moi quelque chose. Promets-moi que tu ne changeras pas et que ta bonne humeur exténuante te suivras encore où que tu ailles. - Petite Fleur, non… - Promets-le moi. - Je… Je te le promets. » À ces mots, elle sourit, satisfaite, et posa sa tête contre le sol, fermant les yeux comme si le sommeil la guettait et que les bras de Morphée la berçaient déjà au creux des songes les plus beaux. Nuage Sauvage ne voyait ni n’entendait plus rien. Il avait simplement mal, mal pour tous ces moments qui allaient s’évanouir comme de la fumée derrière lui, et mal pour tous ceux qu’il aurait encore dû vivre aux côtés de sa chère sœur… Mais jamais, jamais il ne chasserait à ses côtés. Jamais il n’accomplirait la cérémonie du partage avec elle. Jamais il ne dormirait contre elle dans la tanière des guerriers. Et pourtant, il avait promis… Promis d’être heureux. Mais comment l’être, sans elle ? Une dernière fois, il vit son ventre se soulever douloureusement, puis retomber sans reprendre son éternel mouvement synonyme de la vie. « Tu… Tu aurais fais une grande guerrière, Petite Fleur… Ma Petite Fleur… La plus grande de toutes… » --- « Cœur Sauvage ! Cœur Sauvage ! » L’intéressé se sentit soulevé de joie. Il était un chasseur ! Sautillant, comme un chaton, dans tous les sens, il se frotta contre ses camarades de clan et courut autour d’eux. Dans l’assemblée, il accrocha soudain le regard plein de fierté de sa mère et sentit le temps se figer autour de lui. La place vide à côté de sa génitrice lui sembla occupée, l’espace d’un instant. Il y vit sa sœur telle qu’elle aurait dû être aujourd’hui. Il entendit presque les autres scander son nouveau nom, à elle aussi. Comment se serait-elle appelée ? Fleur d’Oranger ? Jolie Fleur ? Il la regarda et elle sembla lui sourire l’espace d’un instant, avant de s’évanouir… Cœur Sauvage inclina lentement la tête. Il voulait qu’elle sache qu’il avait tenu sa promesse et comptait bien devenir le guerrier que sa jeune sœur avait vu en lui. Oui, il avait tenu sa promesse, et elle, elle ne l’avait jamais quitté. Jamais… |
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Dernière édition par Cœur Sauvage le Lun 8 Nov - 20:05, édité 7 fois |
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